La MRC de Pontiac a lancé un projet pilote pour la récupération des plastiques agricoles sur son territoire grâce à une subvention provenant du Fonds du Grand Mouvement Desjardins administré par le mouvement des caisses Desjardins de la province du Québec.
Cette contribution financière de 113 000 $ permettra à la MRC de Pontiac de récupérer des plastiques agricoles sur son territoire dès le printemps 2021.
« Ce projet de 3 ans s'inscrit dans une démarche de la MRC de Pontiac visant à réduire les quantités de matières résiduelles envoyées à l'enfouissement. Il répond à la volonté des entreprises agricoles du Pontiac de réduire les impacts environnementaux de leurs activités », explique Thierry Raimbault, coordonnateur en environnement de la MRC de Pontiac.
Au cours de première phrase du projet, une quinzaine d'entreprises agricoles déjà sélectionnées recevront une presse spécialement développée pour la mise en ballots des plastiques agricoles destinés à la conservation des plantes fourragères. Parmi ceux-ci, le producteur bovin Rick Younge de Clarendon, un des instigateurs du projet, estime que cette initiative est bénéfique tant pour l’environnement que pour le milieu agricole « afin de changer la perception du public par rapport à l’agriculture ».
Les plastiques récupérés seront par la suite recyclés ou envoyés vers une valorisation énergétique en collaboration avec AgriRÉCUP, une organisation sans but lucratif. « C’est en se concertant les acteurs du milieu et en étudiant les méthodes de collecte ailleurs au Québec que la MRC et ses partenaires sont arrivés à la définition de ce projet-pilote. À terme, c’est un total de 45 entreprises agricoles qui pourront intégrer le projet », souligne Nolwenn Beaumont, coordonnatrice de projet en économie verte au Conseil régional en environnement et développement durable de l'Outaouais (CREDDO).
Ce projet vert est mené grâce à une synergie de plusieurs acteurs et bailleurs de fonds, dont le CREDDO et le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ). Il est également financé par le MAPAQ dans le cadre du volet 2 du programme PrimeVert.
Thierry Raimbault, coordonnateur du projet donne des précisions au micro de Fernand Ackey :