Alors que l'Université du Nouveau-Brunswick lance une étude sur l'équité salariale, la Coalition pour l'équité salariale du Nouveau-Brunswick attend avec impatience l'entrée en vigueur d'une loi sur le sujet adoptée il y a deux ans par le gouvernement fédéral. Cette loi doit garantir l'équité dans les milieux de travail de compétence fédérale.
La coalition attendait une réponse dans le discours du Trône mercredi du gouvernement Trudeau, mais elle ne l'a pas eu. La directrice générale de la coalition, Johanne Perron, espère qu'il ne s'agit que d'une simple omission.
La coalition ne souhaite pas tout simplement que les hommes et les femmes exerçant le même emploi soient payés équitablement mais aussi que les professions à prédominance féminine soit rémunérées de manière équitable lorsque comparer à des professions à prédominance masculine.
Mais, cette critique est l'une des seules du groupe d'intérêt concernant le discours du Trône. La coalition se réjouit notamment des promesses de créer un système de garde universel, de mettre sur pied un plan de relance économique pour les femmes et d'investir davantage dans les maisons d'hébergement pour femmes victimes de violence.
Étude sur l'équité salariale au Canada
L’Université du Nouveau-Brunswick mène une étude afin de comparer les salaires des hommes et des femmes dans le milieu de la santé au Canada. L’étude qui s’étendra jusqu’en 2021 compte aussi comparer les salaires avant et après la pandémie de COVID-19. Pour ce faire, les chercheuses utiliseront les recensements.
Une question à laquelle la chercheuse Neeru Gupta tentera de répondre, c’est si certaines professions en santé sont moins bien rémunérées que d’autres parce que les postes sont souvent occupés par des femmes.
Mme Gupta assure qu’aucune étude de la sorte n’a encore été réalisée et qu’il s’agit d’un manque criant.