À l'aube des élections municipales qui auront lieu en mai à travers la province, l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick (AFMNB) roule à toute vitesse.
Cette période occupée pour l’organisme dirigé par Frédérik Dion est synonyme de période de recrutement.
Depuis quelques semaines déjà, l’association sollicite la candidature de plusieurs citoyens à travers la province, pour créer un champ de candidats large et diversifié. Entre autres, en tentant d’inclure plus de femmes et de minorités au sein du processus électoral.
Selon le directeur général de l'AFMNB, il n'est pas toujours facile de convaincre les intéressé.es. La peur de ne pas être à la hauteur représente le plus grand obstacle pour les possibles candidats. Toutefois, Dion mentionne que l'expérience politique n'est pas la qualité la plus importante, mais plutôt l'ouverture d'esprit et l'expérience personnelle due ou de la candidate.
Pour faciliter la transition à la vie politique, l'AFMNB cherche également à offrir des ressources permettant aux élu.es de s'acclimater:
«On essaie quand même, suite à l'élection des nouveaux élus de leur offrir des formations pour les aider à développer des capacités dans la façon qu'ils jouent leurs rôles. On va déployer, dans les prochaines semaines et les prochains mois, différentes formations dans le but de parfaire les connaissances des nouveaux élus.»
En ce qui concerne les enjeux d'importance, la réforme municipale à l'horizon demeure dans la mire de Dion. Les consultations avec les municipalités membres de l'association ont déjà débuté, mais la période de chevauchement des mandats rend la tâche intéressante. Les formations préparées par l'AFMNB contiendront d'ailleurs une importante composante en lien avec la réforme municipale.
Les élections du 10 mai prochain devaient initialement avoir lieu en 2020, mais suite à la pandémie de COVID-19, le tout fut repoussé d'un an.
Pour l'entrevue complète avec Frédérik Dion: