La Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) et la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB) veulent voir les partis politiques de la province s'intéresser davantage aux communautés rurales. Le premier ministre sortant Blaine Higgs laisse une impression différente aux deux organismes.
Dans la liste des cinq revendications de la FJFNB, il y a un meilleur accès à internet en dehors des centres urbains. Simon Thériault, le vice-président de la fédération, soutient que les élèves du secondaire en ont besoin pour les études, puisque, pour la plupart, ils n'iront à l'école qu'une journée sur deux et devront se servir d'internet lorsqu'ils n'y sont pas.
Le président de la SANB Alexandre Cédric Doucet soutient que le gouvernement provincial doit travailler à la croissance économique des régions rurales. Il assure qu'elles sont souvent laissées de côté par le gouvernement.
Langue
Parmi les autres demandes de la SANB, il y a la création d'un comité sur les langues officielles et la révision de la Loi sur les langues officielles, qui, selon M. Doucet, est d'une importance capitale.
M. Doucet soutient que la SANB n'acceptera aucun recul pour ce qui est des langues officielles. Il assure discuter avec tous les partis sauf l'Alliance des gens du Nouveau-Brunswick.
Il soutient aussi que Blaine Higgs passe toujours pour un ancien du Confederation of Regions Party (CoR) auprès des francophones. Selon M. Doucet, il ne travaille pas suffisamment pour les droits des francophones pour qu'il perde cette étiquette.
M. Thériault assure que la FJFNB n'a jamais eu de problème avec le gouvernement Higgs. Ce dernier a toujours été à l'écoute selon M. Thériault et la FJFNB se dit prête à travailler avec n'importe quel gouvernement.