Le 12 novembre 2020, le ministre des Finances du Québec, M. Éric Girard, révélait l’état des finances publiques du Québec dans un contexte marqué par une crise sans précédent. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), de son côté, a rappelé que la situation des PME québécoises est toujours précaire. Pour illustrer leur propos, la FCEI précise que 69 % des PME sont complètement ouvertes (par rapport à 74 % qui l’étaient le 19 octobre dernier. Que 46 % utilisent leur capacité de main-d’œuvre normale par rapport à 49 %. Tandis que 32 % ont retrouvé leur niveau de ventes habituel par rapport à 35 %.
Ces données sont révélatrices d'une crise persistante qui affecte les PME. Surtout, qui n'est pas à la veille de se résorber. Comment résistent et survivent les petits entrepreneurs, malgré tout ? Nous avons trouvé un entrepreneur qui nous raconte sa solution.
C'est dans ce contexte que nous avons interviewé, Jacques Trouillot, un entrepreneur dont les bureaux sont situés à Montréal-Nord. La prémisse de départ est simple: la pandémie, le confinement ont-ils affecté le bon déroulement de ses affaires ? Si oui, comment s'en sort-il ? Quelles sont les balises mises en place pour atténuer l'impact de la COVID-19 ? Quelles sont les solutions trouvées ?
Durant l'entrevue qu'il nous a accordée le 12 novembre dernier, deux thèmes reviennent constamment dans la conversation, et ce, à plusieurs reprises : la diversification et la créativité.
Il faut noter que Jacques Trouillot est Directeur de Jacques Trouillot infographie et impression depuis 10 ans. Auparavant, il a travaillé comme technicien en informatique pendant cinq ans chez IBM. Qu'il a une formation universitaire en gestion d'entreprise à l'Université Quisqueya à Haïti et un DEC en gestion de réseaux informatiques à l'Institut TECCART à Montréal. En plus d'être infographiste et imprimeur, il est également éditeur, écrivain, poète, photographe et acteur.
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