Les «discussions sont toujours en cours pour l’ouverture éventuelle de la région» assure Dyane Benoit. Le CISSS de la Côte-Nord se dit «prêt à faire face» lorsque la région sera déconfinée, mais des doutes planent désormais sur la date exacte de la levée des barrages routiers.
Tous les indicateurs sont au vert pour l’ouverture de la Côte-Nord. Le CISSS assure avoir profité des deux semaines supplémentaires (l’ouverture était initialement prévue le 18 mai) pour mieux se préparer, mais la date précise devra être annoncée par le premier ministre ou la ministre de la santé, selon les explications de la directrice générale du CISSS par intérim Dyane Benoit lors du point de presse jeudi après-midi.
Selon le CISSS, il est de la responsabilité du gouvernement provincial d’annoncer la réouverture d’une région. La date du 1er juin n’est pas exclue, mais ce sera au gouvernement de François Legault à en faire l’annonce.
La date de la réouverture de la Basse-Côte-Nord demeure inconnue, mais il est possible que la région soit déconfinée au même moment que le reste de la Côte-Nord.
Selon le médecin-conseil du CISSS de la Côte-Nord Dr Stéphane Trépanier, la Basse-Côte-Nord est prête à être déconfinée selon les critères de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dr Trépanier souligne que la région fait face à des «paramètres» particuliers comme la météo qui peut jouer des mauvais tours lors d’une évacuation, mais que le CISSS a préparé ce qui pouvait l’être.
Le CISSS veut désormais obtenir l’«acceptabilité sociale» des coasters avant de rouvrir leur coin de pays et poursuivra les discussions cette semaine.
Tests supplémentaires
Le CISSS de la Côte-Nord a fait 343 tests de dépistages entre le 21 et le 27, ce qui représente une augmentation de 58% par rapport à la semaine dernière. La semaine dernière, le CISSS avait annoncé prévoir une augmentation du nombre de tests puisque que les employés de ses CHSLD seront testés.
Les neufs communautés autochtones de la Côte-Nord auront également accès à des tests supplémentaires pour leur permettre de tester leurs membres qui reviennent vers leur communauté. Avec le soutien du gouvernement fédéral, ils auront accès à 500 tests mensuellement, soit plus d’une quinzaine de tests par jours.
Les communautés isolées comme celles de la Basse-Côte-Nord pourront également tester les visiteurs qui arriveront, même s’ils ne présentent pas de symptômes de COVID-19. Sans annoncer de date précise, Dr Stéphane Trépanier explique que cette mesure sera en place dans les premières semaines de juin et se fera sur une base volontaire.
Par ailleurs, les Rangers poursuivront leurs opérations pour encore 2 à 3 semaines supplémentaires.
Dispensaire de Tête-à-la-Baleine
Le dispensaire de Tête-à-la-Baleine n’a plus qu’une seule infirmière depuis quelques jours. Le CISSS avait ajouté une seconde infirmière plus tôt au printemps suite aux demandes des élus et de la population et maintien l’objectif d’avoir deux infirmières en poste dans la communauté, selon Dyane Benoit qui reconnaît toutefois qu’il s’agit d’une «période de transition» pour le CISSS. La date du retour d’une seconde infirmière n’a pas été précisé.