Le Centre de services scolaire du Littoral est prêt à faire face à une année scolaire pas comme les autres. Masques et distanciations sont de mises, mais le Centre de service scolaire s’est également préparé à l’enseignement à distance au cas où une seconde vague de COVID-19 forcerait le ministère de l’Éducation à prendre une telle décision. Cette préparation numérique est toutefois utile selon l’administrateur Philip Joycey du Centre de services scolaire qui y voit une opportunité à long terme.
À la demande du ministère de l’Éducation, les Centres de services scolaires de la province se sont préparés à l’éventualité de devoir enseigner à distance.
Pour le Centre de services scolaire du Littoral, ce « plan B » fait appel aux outils technologiques, dont Google Classroom. La plateforme permet aux enseignants de garder contact avec leur groupe à distance.
Toutefois l’accès aux technologies sans-fil demeure inégal sur la Basse-Côte-Nord avec les communautés de Chevery, Gros-Mécatina et Rivière-Saint-Paul qui demeurent sans accès à la téléphonie mobile et à l’internet haute-vitesse.
Une réalité qui force le centre de services scolaires à planifier des « plans C »pour ces communautés.
La pandémie a, soit, complètement chamboulé la fin de l’année scolaire 2019-2020, mais a aussi permis aux établissements de la Basse-Côte-Nord de faire une mise à jour de ses inventaires informatiques et de s’assurer que les enseignants possèdent les connaissances nécessaires pour offrir l’enseignement à distance, selon le communiqué du Centre de services scolaire du Littoral.
Le gouvernement provincial a également débloqué des fonds pour permettre aux écoles à préparer l’enseignement à distance. Ces investissements seront utiles à long terme, assure Philip Joycey.
Par ailleurs, le nombre d’élèves au Centre de services scolaire du Littoral demeure stable cette année avec environ 430 étudiants inscrits.