Des militants antiavortement se sont rassemblés jeudi 11 mai à Ottawa. La marche pour la vie est un événement annuel et elle provoque aussi une contre-manifestation.
Des centaines de personnes se sont rassemblées des deux côtés des grilles à la Colline parlementaire. D’un côté les manifestants pro-vie avec des pancartes écrites dessus « défendons la vie » ou encore « je regrette mon avortement » et de l’autre côté les manifestants pro-choix avec des pancartes comme Mind your Utérus « Occupe-toi de ton utérus ».
Georges Buscemi, vice-président de la Coalition National pour la Vie (section francophone) et président de l’organisme Campagne Québec-Vie basée à Montréal. « Nous aimerions que le gouvernement légifère pour faire en sorte que les enfants naissent, donc pour que les enfants dans le ventre de leur mère soient protégés contre l’avortement, donc leur mise à mort » - souligne Georges Buscemi.
Au CALACS d’Ottawa, Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, Gabrielle Pelletier est coordinatrice communautaire. Elle a rencontré plusieurs femmes qui ont fait le choix d’avorter.
« Peu importe si l’avortement est accessible ou pas, il y a des femmes qui essayent de le faire par eux-mêmes. Leur vie est en danger. » - Gabrielle Pelletier
C’est le 28 janvier 1988 que la Cour suprême du Canada a rendu le jugement. Le tribunal a décriminalisé complètement l’avortement en s’appuyant sur la Charte canadienne des droits et libertés.
Marie Illés était sur place :