Des défis au Conseil jeunesse provincial en raison de la pandémie de la COVID-19

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En raison de la pandémie de la COVID-19, plusieurs activités et projets du Conseil jeunesse provincial de la Nouvelle-Écosse se déroulent en ligne depuis environ une année. (Photo du site Pixels)
Daniel Aucoin - CKJM - CheticampNS | 26-03-2021
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Depuis maintenant plus d'une année, la pandémie de la COVID-19 apporte plusieurs défis pour les dirigeants du Conseil jeunesse provincial (CJP) de la Nouvelle-Écosse. L'organisme provincial n'est pas en mesure d'organiser des activités en personne pour les jeunes Acadiens et Francophones de la Nouvelle-Écosse. Actuellement la grande majorité des projets et activités du CJP se déroulent en ligne.

Le Conseil jeunesse provincial a une double mission. Le regroupement veut représenter et défendre les intérêts de la jeunesse d'expression française de l'Acadie de la Nouvelle-Écosse. Le CJP veut aussi fournir à la jeunesse acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse une animation et un encadrement lui permettant de développer sa fierté linguistique et culturelle pour quelle exerce son plein leadership dans les communautés.

Laurie Martin-Muranyl est la directrice-générale du Conseil jeunesse provincial:

Laurie Martin-Muranyl

Laurie Martin-Muranyl, directrice-générale du Conseil jeunesse provincial de la Nouvelle-Écosse. (Photo du site web du CJP)

"Avec la pandémie, il y a un épuisement au tant chez les adultes que chez les jeunes avec les activités en ligne. Il faut vraiment réinventer et réorganiser comment on livre nos activités, comment on peut répondre aux besoins des jeunes à travers la pandémie. Cette année, c'est difficile  pour le CJP d'avoir de la visibilité. On n'est pas en mesure d'aller dans les écoles pour parler de l'organisme. En raison de la pandémie, les Conseils jeunesse et les Conseils étudiants dans les écoles ne sont pas actifs. Les représentants jeunesse ne sont pas en mesure d'aller faire des présentations dans les classes pour promouvoir les activités du CJP. On doit constamment s"adapter. On est habitué à travailler avec des défis à chaque année."

Par ailleurs, la directrice-générale souligne que le CJP travaille avec les jeunes âgés de 12 à 25 ans. Elle précise que les jeunes sont au centre des décisions et des actions prises au sein de l'organisme. On veut permettre aux jeunes de cette province de pouvoir s'exprimer en français, d'avoir des activités en français, de développer leur fierté linguistique et d'avoir une voix qui représente leurs intérêts et leurs besoins.

D'autre part, Laurie Martin-Muranyl indique que, même en pleine pandémie, les principaux partenaires du CJP sont toujours là pour appuyer les activités. Parmi les principaux partenaires, elle mentionne le Conseil scolaire acadien provincial, les écoles secondaires, l'Université Sainte-Anne, la Fédération des jeunes Canadiens français, la Société nationale de l'Acadie, la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, Canadian Parents For French, la Fédération culturelle acadienne de la Nouvelle-Écosse, Patrimoine canadien et l'Office des affaires acadiennes.

Laurie Martin-Muranyl, directrice-générale du Conseil jeunesse provincial de la Nouvelle-Écosse, était au micro de Radio CKJM pour parler des activités et des projets de l'organisme: