Avec tant de tragédies humaines qui se déroulent à travers le monde, des nouvelles de la crise actuelle à Port-au-Prince sont inquiétantes. La situation est désastreuse. La population en Haïti traverse un mélange de chagrin, d'isolement, d'incertitude et de frustration. Les communautés haïtiennes d’Edmonton ne savent quoi faire pour venir en aide leurs familles en détresse.
Une crise du carburant, causée par le contrôle des gangs sur la capitale, a sévèrement limité l'accès aux transports dans toute la communauté et le pays. Les prix des aliments ont grimpé en flèche. Les écoles ne sont pas encore ouvertes. Haïti est menacé d'une grave famine. Comme si cela ne suffisait, l’épidémie de choléra survient dans un contexte de crise humanitaire et sécuritaire complexe.
Comment se vit cette situation dans la communauté haïtienne d’Edmonton ? Selon madame Kettia Jean Pierre Taylor journaliste pour radio diaspora Inter, une radio en ligne «pour l’instant on observe, mais ça nous dérange, on n’a de la famille là-bas, on ne peut rien faire pour aider, mais on vit ça mal».
La société civile haïtienne croit que la communauté internationale semble faire les choses à sa manière parce que jusque-là il n’y a pas encore de résultat concluant, sachant que le gouvernement haïtien est totalement impuissant sur cette situation.
« Les résultats sont néfastes pour Haïti, comment les États-Unis et le Canada vont faire pour corriger les dégâts causés par les autres interventions », ajoute-t-elle.
En entrevue avec Kettia Jean Pierre Taylor journaliste pour radio diaspora Inter, une radio en ligne :