« Oiseaux de malheur » ou non, les gestionnaires du CISSS de la Côte-Nord dénoncent un relâchement du respect des mesures sanitaires sur la Côte-Nord. Ils demandent à la population de faire sa part pour éviter que la région change de niveau d’alerte d’ici la fin de l’année.
Couvre-visage en bas du nez, lavage des mains négligé, oublie des barrières physiques dans les endroits publics, le médecin-conseil du CISSS de la Côte-Nord Dr Richard Fachehoun observe que les nord-côtiers tendent à négliger les mesures sanitaires de base.
Si la région demeure moins touchée que le reste de la province, les derniers cas positifs déclarés sur la Côte-Nord inquiètent la santé publique.
« Nous avons quatre nouveaux cas de COVID-19 et six cas actifs sur la Côte-Nord dans l’ensemble. Les enquêtes épidémiologiques sont en cours, malheureusement nous n’avons pas pu identifier la source de l’exposition pour deux des quatre nouveaux cas, ce qui veut dire qu’il y a probablement d’autres cas de COVID-19 dans la région parce que pour ces cas l’acquisition a probablement été fait dans la région », souligne Dr Richard Fachehoun.
Le CISSS demande à la population de faire sa part pour éviter que la Côte-Nord passe à un niveau d’alerte supérieure cette année.
« J’ai un peu l’impression que nous sommes des oiseaux de malheur, lançait le p.-d.g par intérim Claude Lévesque. Nous sommes surtout des oiseaux inquiets. À l’approche du temps des fêtes, même si nous n’avons pas encore de recommandations formelles des autorités provinciales, il faut tout de même prévoir que nous allons avoir un temps des fêtes différent. »
Malgré l’inquiétude de son p.-d.g., le CISSS de la Côte-Nord n’adoptera pas de mesures plus strictes pour ses isolées de la Basse-Côte-Nord, de l’île d’Anticosti ou de Schefferville. Le programme de gestion des entrées en place et les « fortes recommandations » qui l’accompagne est déjà efficace selon Dr Richard Fachehoun.