Dans la cuisine du Carrefour Beausoleil de Miramichi, il faut préparer plus de repas depuis le début de la pandémie, mais les mesures sanitaires ne gênent pas le travail des cuisiniers.
Le carrefour, qui regroupe notamment un centre communautaire et une école, a préparé cette semaine 200 repas pour les moins fortunés pour le programme « Boîte familiale ». Ce dernier cherche à aider les moins fortunés pendant la crise de la COVID-19.
« Au début, c'était probablement 300 à 400 (repas) à peu près. Là, c'est baissé peut-être 200 repas par semaine. Nous autres, on empaque. On prépare ici. On empaque, puis on va les livrer », dit le chef du carrefour Pat Mills.
Mais, la COVID-19 n'a pas tout changé pour le chef qui utilise bon nombre de produits locaux dans sa cuisine et qui doit recevoir comme à l'habitude des livraisons de ses fournisseurs la semaine prochaine.
Pratiquer la distanciation physique n'est pas un problème selon M. Mills, puisqu'ils ne sont que deux dans la cuisine du carrefour.
« Nous autres, on se lave les mains 300, 400, 500 fois par jour anyway », dit M. Mills.
Même avant le début de la pandémie, il parlait régulièrement à un inspecteur sanitaire. Ce dernier ne conseille pas le port du masque en cuisine à M. Mills et son acolyte, soutenant que l'effet serait négligeable.
Par contre, ils porteront le masque pour servir les repas aux écoliers dès la rentrée.
« Les jeunes vont manger dans leur classe. Ça fait que ce qui va arriver, c'est qu'à la place de servir à l'assiette, les jeunes viennent en rangées et vont manger dans la cafétéria, nous autres, on va préparer les repas. On va les empaqueter, puis on va les déliverer aux classes », explique le chef qui s'occupe aussi de la cafétéria scolaire.