COVID-19: Ce qu’on doit savoir pour lutter contre la cinquième vague sur la Côte-Nord

Femme portant un masque de protection dans la rue portant un manteau noir. Il y a des véhicules derrière elle.
Les experts du CISSS Côte-Nord et les élus ont fait un point de presse concernant la situation de COVID-19 dans la région. (Photo: shutterstock.com)
Anne-Sophie Paquet Thériault - CHME - EscouminsQC | 11-01-2022
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La cinquième vague de COVID-19 frappe la Côte-Nord comme l'ensemble de la province depuis décembre 2021. Le variant Omicron est partout et les élus du secteur de la Haute-Côte-Nord et Manicouagan se sont réunis pour lancer un message d'encouragement à la population pour s'assurer de passer à travers ce variant soit le plus contagieux jusqu'à maintenant.

Somme toute, le message reste le même autant pour les élus que les experts du CISSS Côte-Nord. Les citoyens doivent continuer à respecter les règles sanitaires en vigueur et tous les Nord-Côtiers âgés de cinq ans et plus, doivent aller chercher les doses de vaccin nécessaire dès qu'ils le peuvent. Selon Dr Richard Fachehoun directeur de santé publique de la Côte-Nord, la vaccination reste le seul moyen de se sortir de cette pandémie.

Dr Fachehoun a précisé en point que presse que, depuis le 1er décembre dernier, les données de COVID-19 résument que la région a atteint 1500 cas en un mois, soit le double des cas déclarés en 21 mois de pandémie. Dans ces circonstances, depuis cette semaine, les tests PCR faits par la santé publique sont réservés uniquement aux membres du personnel de la santé et aux personnes âgées. La population générale, qui ressent des symptômes de COVID-19, doit se procurer un test rapide antigénique en pharmacie ou en appelant la ligne COVID soit au 1-877-644-4545 si ce n'est pas disponible dans votre pharmacie. Voici la procédure demandée pour les personnes ayant reçu deux doses de vaccin jusqu'à maintenant ou une dose avec la maladie:

Voici maintenant le protocole pour les non-vaccinés ou ceux et celles qui ont reçu une seule dose sans contracter la maladie:

 

Selon le directeur de la santé publique de la Côte-Nord, l'isolement est aussi requis pour les résidents vivant avec une personne déclarée positive avec un test de dépistage rapide. Même protocole d'isolement pour les partenaires sociales qui ont fréquenté un cas positif. C'est la responsabilité de la personne qui a reçu un résultat positif avec test antigénique, qui doit contacter les personnes qu'elle a fréquentées sans masque à moins de deux mètres au cours des derniers jours. Par la suite, le nombre de jours d'isolement se fait selon le statut vaccinal de la personne concernée.

Dr Fachehoun invite toutes personnes à prendre rendez-vous pour la troisième dose sur le portail de clicsante lorsque votre groupe d'âge sera éligible. On se souvient également que le ministre de la Santé M. Christian Dubé a précisé que dans les prochaines semaines, le passeport vaccinal sera exigé dans plusieurs endroits publics additionnels à ceux déjà exigés et la troisième dose sera obligatoire pour que celui-ci soit valide.

Pour ce qui est de la tranche d'âge des 5 à 11 ans, la santé publique avait bon espoir que les établissements scolaires primaires soient davantage protégés avec une majorité d'enfants vaccinés lors de la rentrée scolaire en présentiel prévu le 17 janvier prochain. Malheureusement, la réalité est différente. À une semaine de cette rentrée, un enfant sur deux a reçu une première dose de vaccin contre la COVID-19, ce qui ne suffit pas en termes de protection pour prévenir les éclosions selon Dr Fachehoun. Il a lancé un message en point de presse pour les parents concernés:

 

D'autre part, le CISSS Côte-Nord assure que la population n'est pas encore au niveau de délestage dans les établissements de santé de la région. La situation est encore maîtrisée grâce entre autres à la solidarité des employés du CISSS, au dépistage fait lorsqu'un patient est hospitalisé et au passeport vaccinal demandé à tous les visiteurs et accompagnateurs.

Pour Martin Ouellet député de René-Lévesque, la situation ne doit pas empirer si nous voulons continuer d'avoir recours à nos soins de santé dans un délai raisonnable et ne pas surcharger une région avoisinante avec les hospitalisations de soins intensifs due à la COVID-19.

Le député bloquiste a accepté de nous parler de la situation dans l'ensemble de la région et plus précisément pour le secteur de la Haute-Côte-Nord et Manicouagan: