Comment réagir face au profilage racial

Affiche de Lajay Média. On y voit une voiture de police et des menottes.
L'affiche de l'atelier Comment réagir face au profilage racial de la police de Repentigny organisé par Lakay Média et la Clinique juridique de Montréal-Nord (Courtoise de la Clinique juridique de Montréal-Nord et de Lakay média).
Henry Saint-Fleur - CINQ - MontréalQC | 18-01-2021
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Lakay média et la Clinique juridique de Montréal-Nord ont organisé un atelier sur le profilage racial pour les communautés noires de Repentigny le samedi 16 janvier, en mode virtuel.

Les allégations de profilage racial à Repentigny, en banlieue de Montréal, abondent. Les plaintes également. Les résidents de Repentigny dénoncent le traitement dont ils estiment être victimes de la part du corps policier de la Ville. Ils ont, même, demandé à Geneviève Guilbault, ministre de la Sécurité publique du Québec de mettre sur pied une enquête sur des pratiques de profilage racial dans la municipalité. Elle inclut, par ailleurs, le harcèlement policier à l'endroit d'hommes noirs qui habitent ou fréquentent Repentigny.

Cette activité était dans le cadre d’une série d’ateliers et de rencontres que Lakay média et la Clinique juridique de Montréal-Nord compte organiser en 2021. Elles visent à informer la population de leurs droits. Espérant ainsi améliorer les relations entre le service de police de Repentigny (SPVR) et la population racisée de la municipalité.

Sous peu, ces rencontres seront aussi des occasions d’échanges entre la police et les victimes de profilage racial. Le but est de favoriser une meilleure compréhension pour un rapprochement inclusif entre la population et la police.

Les organisateurs aborderont les notions de droits ainsi que les recours légaux et autres ressources disponibles aux personnes victimes de discrimination ou de profilage racial à Repentigny.

Nous avons rencontré Aïda Belmkaddem, directrice de la Clinique juridique de Montréal-Nord fondée en 2020. Elle est étudiante au Baccalauréat en droit à l'Université de Sherbrooke en troisième année. Elle est, aussi, détentrice de différents certificats en Relations interculturelles et en droit social. « L’implication bénévole a toujours fait partie intégrante de mes ambitions, en ce sens que je demeure convaincue que le savoir se doit d’être partagé et transmis, nous dit Aïda Belmkaddem. « Le savoir est surtout un outil de changement social », conclut-elle.

Veuillez cliquer sur le lecteur pour écouter l'entrevue :