Champ de tir de Tracadie: la nation M’ikmaq doit être consultée, selon David Coon

Portrait de David Coon
Le chef des verts propose à la communauté de Tracadie de s'allier à la Nation M'ikmaq afin de gérer l'utilisation de l'ancien camp militaire. Crédit photo: Gracieuseté Parti vert du Nouveau-Brunswick
Judy Désalliers - CJPN - FrederictonNB | 07-02-2022
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Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, suggère un partenariat avec la communauté locale de Tracadie et la Nation M'ikmaq. Selon lui, les 18 000 hectares de l'ancien champ de tir devraient être co-gérés par les deux collectivités. 

« Ces terres ont été utilisées par des générations de familles de la région de Tracadie, et historiquement par les Mi'kmaq. Il s'agit d'une occasion parfaite pour ces deux communautés de coopérer dans la gestion de l'utilisation des terres de l'ancien champ de tir de Tracadie afin qu'elles soient écologiquement durables pour les loisirs et le développement des communautés locales », indique le chef des Verts.

Dans un communiqué de presse, le Parti vert précise que les terres ont été expropriées en 1939 par le gouvernement fédéral. Les populations de Charnisay et de St. Michel ont dû être déplacées. Les terres ont été rendues à la province près de 60 ans plus tard, en 1997.

David Coon en parle davantage :

Des travaux de déforestation ont été entrepris dernièrement sur le camp militaire, dans le but d'en faire la décontamination. D'ailleurs, plusieurs manifestations ont eu lieu pour tenter de bloquer le chemin aux abatteuses.

Le député de Kent-Nord, Kevin Arseneau, affirme que le gouvernement doit consulter la nation M'ikmaq. « Le gouvernement venant de mettre en place une réforme importante de la gouvernance locale, ils ont aujourd’hui une occasion en or de démontrer la sincérité de cette réforme voulant que les communautés dynamiques et viables passent par une plus grande implication de ceux-ci ».

La semaine dernière, Margaret Johnson, ministre de l'Agriculture, de l'Aquaculture et des Pêches au Nouveau-Brunswick, a annoncé que les travaux étaient suspendus temporairement. À l'heure actuelle, des militants demandent un délai sur la déforestation et veulent en savoir davantage sur l'avenir du terrain.