Un sixième cas de COVID-19 a été dépisté aux TNO. Il s'agit d'un travailleur albertain en déplacement au site de la mine de diamants Diavik. Le cas est comptabilisé parmi ceux de l'Alberta, et non des TNO.
L'individu, qui a été dépisté à la mine comme le requiert le protocole pour tous les travailleurs, a reçu un premier résultat positif. Il ne présente aucun symptôme et est présentement en isolement à la mine Diavik.
Après de nouvelles analyses d'écouvillons par le laboratoire provincial de l’Alberta, en collaboration avec la santé publique des TNO, le cas a été confirmé. Le bureau de l'administratrice en chef de la santé publique en a fait l'annonce par l'émission d'un avis, le 31 juillet.
Le cas sera compilé parmi ceux de l'Alberta. Officiellement, le total de cas dépistés aux TNO depuis le début de la pandémie ne demeure qu'à cinq, dont aucun cas actif.
Contacts minimisés
Selon le bureau de l’administratrice en chef de la santé publique, les contacts avec la personne présumément atteinte ont été minimisés grâce aux précautions mises en place dans les vols nolisés qui acheminent directement les travailleurs de l’Alberta jusqu’à la mine. Le port du masque est obligatoire dans les avions et les navettes menant au site.
La première ministre Caroline Cochrane a émis un message vidéo sur Facebook le 30 juillet, quand le cas a d'abord été dépisté à la mine. À ses yeux, la situation est maitrisée et ne pose aucun risque pour les collectivités :
« Je suis confiante, en regard des précautions prises par la mine, que la personne n’a été en contact avec aucune autre personne que les quelques travailleurs qui ont été repérés jusqu’à présent. L’enquête se poursuit tout de même », indique-t-elle.
« Bien que cette fois-ci, poursuit la première ministre, le système semble avoir fonctionné, poursuit la première ministre, cette situation peut rappeler aux résidents qu’il importe de demeurer aux aguets, puisque cette pandémie est loin d’être terminée. »
Fausses rumeurs
Profitant de cette annonce de cas présumé à la mine Diavik, la santé publique des TNO a également démenti des rumeurs d’hospitalisation pour la COVID-19 à Yellowknife qui ont circulé cette semaine sur les réseaux sociaux.
« Nous aimerions rappeler aux résidents que la diffusion de rumeurs non confirmées ne fait que répandre l’anxiété et la désinformation, et qu’elle nuit à notre bien-être collectif, peut-on lire dans l’avis public émis le 30 juillet.Nous rappelons également au public que le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest annoncera toujours les nouveaux cas dès que possible, une fois les circonstances clarifiées et les patients prévenus. »
Situation semblable au Nunavut
Trois cas similaires ont été déclarés au Nunavut, à la mine Mary River de Baffinland, en juillet.
Les travailleurs, qui avaient été en contact les uns avec les autres lors d’un événement précédant leur arrivée à la mine, ont reçu de premiers résultats positifs avec le système de dépistage employé sur le site. Or, l’analyse plus poussée des prélèvements menés dans un laboratoire d’Ontario a finalement conclu à des résultats négatifs.