Le premier budget du gouvernement de Danielle Smith, le dernier avant les élections en mai, passe le test politique selon l'enseignant en sciences politiques Frédéric Boily. Un budget axé sur des dépenses plus hautes que prévu, mais qui prône toutefois la prudence.
Les chiffres du budget démontrent une hausse de 10% des dépenses gouvernementales, de 68 milliards de dollars, par rapport à l'année précédente. Une bénédiction, selon Frédéric Boily, compte tenu des redevances pétrolières en hausse à cause des prix du pétrole.
« La hausse des revenus dus aux énergies non renouvelables lui a donné une marge de manœuvre considérable pour elle qui voulait grandement réduire les dépenses publiques pour équilibrer le budget. »
- Frédéric Boily, enseignant en sciences politiques
Avec ses nouvelles dépenses, le surplus de la province est réduit de plus de la moitié. Pour M. Boily, c'était la chose à faire.
« Elle ne devait pas paraître trop électoraliste. Avec cette marge de manœuvre, elle peut se positionner comme étant plus équilibrée. »
- Frédéric Boily
Du côté des chiffres, le gouvernement augmente substantiellement les dépenses en santé et en éducation. Un total de cinq projets, tant de construction, de rénovation ou de planification, concernent des établissements francophones dans toute la province.
Vincent Lavoie a rencontré l'enseignant en sciences politiques au Campus St-Jean de l'Université de l'Alberta, Frédéric Boily: