Le premier ministre du Manitoba, Brian Pallister, a annoncé mardi le 10 août qu'il quittait son poste.
Pallister, le chef du Parti progressiste-conservateur du Manitoba, a déclaré qu'il ne se représenterait pas aux élections de 2023. Il a fait l'annonce depuis Brandon lors de la retraite estival du caucus de son parti, disant qu'il faisait l'annonce maintenant afin qu'ils aient le temps de trouver un.e remplaçant.e et que les manitobains puisse mieux les connaître. Cependant, il n'a pas précisé le jour de son départ ou s'il quittait la politique.
« En me retirant à mi-parcours de mon deuxième mandat, je crois que cela laissera suffisamment de temps non seulement aux membres du parti pour choisir un nouveau chef, mais aussi aux manitobains pour apprendre à connaître ce nouveau chef et ce nouveau premier ministre, afin que nous puissions continuer à faire avancer cette province ensemble. » Pallister a déclaré aux journalistes.
Cette annonce vient après des semaines de spéculations sur son avenir politique suite à des déclarations controversés de Pallister sur les « bonnes intentions » des premiers colons du Canada.
Ces propos ont causés une tension dans son parti ce qui a mené à la démission de la ministre des Relations avec les Autochtones, Eileen Clarke.
La popularité de Pallister semblait déjà être en déclin même avant ces commentaires. Il a été encombré de critiques sur sa gestion de la pandémie de la COVID-19 au Manitoba.
Le chef du Parti libéral du Manitoba, Dougald Lamont, dit que Pallister est devenu très impopulaire et que la décision de démissionner a plutôt été encouragé par son propre Parti progressiste-conservateur.
Dougald Lamont, chef du Parti libéral du Manitoba, partage ses réactions sur le départ du premier ministre Brian Pallister.