En ce mois de la prévention du suicide au Nouveau-Brunswick, la coordonnatrice de prévention du suicide au Centre de santé mentale de Kedgwick, madame Céline Fortin, nous a fait part, lors d'un entretien réalisé le mardi 14 février, d’une statistique malheureuse en ce qui concerne le taux de suicide chez les hommes du Nouveau-Brunswick.
Au nord de la province, c’est aussi deux fois plus de suicide qu’au sud. On constate que dans les régions éloignées et les petites communautés, comme celles du Restigouche, les problèmes de la vie deviennent insurmontables pour certaines personnes, qui finissent par poser une action dévastatrice pour eux, mais aussi pour leurs proches.
Demander de l’aide peut s’avérer un ultime défi dans une région où tout le monde se connaît et où une mentalité règne.
« C’est beaucoup plus difficile pour un homme d’aller chercher de l’aide. Les stéréotypes, la conception qu’un homme ne doit pas s’afficher comme étant triste, les amènent à souffrir davantage en silence, sans que personne soit au courant. »
- Céline Fortin
À Kedgwick, le Centre de santé mentale communautaire (506 284-3431) est là pour venir en aide aux personnes qui en ont besoin. Durant les heures de fermeture, on doit passer par le service mobile de crise (1 844 398 4718).
Le comité du Programme Le Maillon donne l’accès aux personnes souffrantes, les ressources dont elles ont besoin pour aller mieux.
Céline Fortin, au sujet du Programme Le Maillon :
Dans le reportage qui suit, on constate l’importance de se dire « les vraies choses » et d’être attentif aux gens que nous aimons. Le suicide est quelque chose qui touche tout le monde.
Reportage de Maxime Gauthier sur les ondes du FM90 Route 17: