Armes à feu à Montréal : «de la panique morale à la répression»

Ted Rutland portant veston, chemise blanche et barbe fournie sur fond d'arbre vert
Ted Rutland, professeur agrégé au département de géographie, urbanisme et environnement de l’Université Concordia. Un des signataires du texte d'opinion : Armes à feu à Montréal : de la panique morale à la répression (Photo courtoisie Ted Rutland)
Henry Saint-Fleur - CINQ - MontréalQC | 24-02-2021
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«De la panique morale à la répression», titre accrocheur diront certains. C'est bel et bien le titre d'un texte d'opinion paru, hier, le 23 février 2021, dans la Presse Plus.

Dès l'introduction, le contexte est placé. « Nous assistons actuellement à la construction d’une panique morale autour d’une prétendue prolifération des armes à feu dans les quartiers du nord-est de Montréal. Cette panique est alimentée par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), les élus municipaux et les médias qui ne ratent pas une occasion de faire mention d’une prétendue « explosion » de la violence sur ce territoire, jusqu’à le qualifier de « Far West » où « on met des armes dans les mains d’enfants », écrivent les trois signataires de ce texte.

Ce texte d'opinion est rédigé par Ted Rutland, professeur agrégé au département de géographie, urbanisme et environnement de l’Université Concordia; Jade Bourdages, professeure à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal et Karl Beaulieu, candidat à la maîtrise à l’École de criminologie de l’Université de Montréal.

Afin de mieux saisir les enjeux auxquels ils font allusion, nous avons reçu Ted Rutland, un des signataires pour comprendre les motivations derrière la publication de ce texte.

Veuillez cliquer sur le lecteur pour écouter l'entrevue :