À LA CHASSE À L’OURS EN PELUCHE

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La chasse à l’ours en peluche est ouverte! Inutile de s’équiper en fusils et de partir en forêt, il suffit de sortir et de marcher dans la plupart des communautés de la Basse-Côte-Nord. Une activité qui permet aux enfants de se divertir et de briser quelque peu l’isolement.

Depuis le début de la semaine d’étranges créatures s’installent dans les fenêtres des coasters. Quelques Winnie L’ourson, des pandas. des oursons de tout acabit et des peluches de toute les formes regardent les visiteurs dans la rue.

La «chasse» aux ours en peluches est une initiative qui semble être née spontanément dans l’est du Canada après la fermeture des écoles pour cause de pandémie.

Les habitants sont invités à installer des peluches dans leurs fenêtres et les petits, accompagnés de leurs parents, s’amusent à en trouver un maximum dans leur communauté.

Certains d’entre-eux partagent sur les réseaux sociaux le résultat de leur chasse.

Sur la Basse-Côte-Nord, la chasse a débuté lundi dernier avec la création du groupe Facebook LNS Bear Hunt qui regroupe à l’heure d’écrire ses lignes plus de 500 membres.

Et si l’on croit les internautes, la chasse est plutôt bonne sur la côte!

À Saint-Augustin, 132 peluches dans les fenêtres, une quarantaine à Chevery et plus de 300 entre Blanc-Sablon et Longue-Pointe.

Jenna Danielle Bucke qui a créé le groupe Facebook assure ne pas être derrière l’idée. «Je pense que ça vient d’en quelque part au Labrador. C’est une bonne idée pour garder les enfants actifs tout en pratiquant la distanciation sociale. Aussi, ça l’aide à créer de la joie dans ces temps difficiles», explique-t-elle par messages.

Presque toutes les communautés de la Basse-Côte-Nord semble y participer, à l’exception de Tête-à-la-Baleine et des communautés innues de Pakua Shipi et de Unamen-Shipu.