L’implantation d’un système de dépistage rapide à l’échelle du territoire représente la priorité de l’heure pour la Santé publique des TNO.
Avec une diminution marquée du nombre de personnes traversant la frontière du territoire vers les collectivités, l’administration de la santé publique des TNO se préoccupe présentement de l’évolution de la situation ailleurs au Canada.
« Si nous continuons, en tant que pays, à faire de notre mieux pour réduire les risques de transmission de COVID-19, alors l’impact des autres territoires et provinces sur les TNO seront minimes », a résumé l’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Kami Kandola, lors du point de son presse, le 2 septembre.
La Dre Kandola se dit particulièrement attentive à l’évolution de la situation dans les prochaines deux à quatre semaines. « Avec la reprise des activités scolaires, le retour au bureau et l’augmentation des rassemblements intérieurs, le nombre de cas pourrait augmenter au pays », a-t-elle souligné.
« Or, les provinces ont mis des mesures en place pour s’assurer le limiter le nombre de cas et éviter des éclosions de masse. Je m’y attarderai beaucoup, puisque l’évolution de la situation au Canada déterminera les risques liés à l’arrivée de voyageurs aux TNO », a-t-elle ajouté.
Quelques 758 plans d’auto-isolement ont été soumis à la santé publique pour la période du 23 au 29 aout, comparativement à 1171 plans au cours de la période de pointe du 9 au 15 aout.
Priorité dépistage
À l’heure actuelle, la santé publique s’affaire à mettre en place un système de dépistage rapide de la COVID-19 à grande échelle aux TNO. Une décision n’a toujours pas été prise quant au fournisseur de ce système. La Dre Kandola dit espérer pouvoir faire un choix dans les prochaines semaines.
« Nous avons travaillé avec différents bureaux régionaux de santé publique, avec des personnes ayant les connaissances clés en laboratoire, a-t-elle indiqué. Nous avons exploré les compagnies disponibles, qui auraient la capacité de fournir une assistance technique, et nous prendrons une décision, espérons-le, dans les prochaines semaines. C’est une priorité et ça doit être fait. »
L’atteinte de cet objectif représenterait une étape importante vers un assouplissement des mesures sanitaires aux TNO. « Si on peut mettre ces mesures en place, nous aurons la capacité de nous ouvrir et de vivre une vie aussi normale que possible, a affirmé Dre Kandola. Mais pour ce faire, nous devons d’abord avoir l’habileté de dépister rapidement les cas, pour mettre rapidement les personnes en auto-isolement et procéder à un suivi des contacts. »
Toujours en recrutement
L’administration de la santé publique cherche toujours à recruter du personnel pour être en mesure de faire appliquer les règles sanitaires et de pouvoir répondre aux questions des résidents. « Nous cherchons toujours à recruter plus de gens et à avoir plus de ressources pour nous aider à faire notre travail », a indiqué l’administrateur en chef adjoint de la santé publique, Dennis Marchiori.
« Nous cherchons également à embaucher davantage de personnel pour fournir un appui aux gouvernements des collectivités et les aider à répondre, sur place, aux questions des résidents », a-t-il ajouté.
Deux nouveaux constats d’infraction ont été émis cette semaine à des personnes n’ayant pas respecté leur plan d’isolement. Cela porte à 18 le total de constats d’infraction distribués depuis le début de l’état d’urgence sanitaire, lequel a été reconduit pour une douzième fois le 2 septembre.