Suite à l'annonce du budget provincial plus tôt en semaine, la Fédération des étudiantes et étudiants du campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM) se dit déçue du manque d'investissement en éducation post-secondaire, mais pas surprise.
La présidente de la FÉÉCUM, Mathilde Thériault, dit apprécier les investissements pour inciter les inscriptions au programme de sciences infirmières, mais les droits de scolarité demeurent toujours aussi élevés.
Simon Thériault, président de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB), est du même avis. « Est-ce un budget parfait? Non. Aucun investissement n’a été annoncé concernant les études post-secondaires (...) Nous attendons encore des annonces à ce sujet. La FJFNB continuera à surveiller ces dossiers de près », a-t-il déclaré mardi.
En février dernier, la fédération étudiante a partagé ses recommandations au ministre des Finances, Ernie Steeves. Le document proposait une augmentation du financement des universités publiques, la création d'incitatifs à l'inscription dans les programmes où il y a une pénurie de main d'œuvre, ainsi que l'instauration d'un programme de réduction de la dette étudiante pour les diplômés. La FÉÉCUM souhaite également plus de stages rémunérés, et davantage de soutien envers les étudiants internationaux.
À l'Université de Moncton, les droits de scolarité ont augmenté en moyenne de 22 % depuis 2017. Ces impacts sont encore plus forts chez les étudiants internationaux.
Mathilde Thériault en entrevue au 90.5 FM :