Le gouvernement serait disposé à élargir l’obligation de porter le masque dans les lieux publics intérieurs, advenant une augmentation importante des risques sur le territoire. C’est ce qu’a affirmé l’administratrice en chef de la santé publique, la Dre Kami Kandola, de passage à Radio Taïga.
À l’heure actuelle, sauf pour l’obtention de certains services où la distance prescrite ne peut être respectée, le port du masque n’en est qu’au stade de recommandation. Au moment où la COVID-19 connait une recrudescence au pays, plusieurs grandes villes canadiennes ont pour leur part décidé de l’imposer dans tous lieux publics intérieurs.
La Dre Kandola, qui a le pouvoir d’imposer ce genre de règles en vertu de la Loi sur la santé publique, vante l’efficacité d’une telle mesure, qui pourrait éventuellement s’imposer, selon elle, dans le contexte d’une éventuelle seconde vague de COVID-19 au pays.
« Cet automne, si la pandémie revend en force dans une seconde vague, ou si nous devions connaitre une transmission communautaire importante aux TNO, l’obligation de porter le masque dans les lieux publics intérieurs deviendrait une excellente solution », indique-t-elle, lors d'un entretien à l'émission « Bonjour, là! »
« Spécialement à la reprise de la saison de la grippe et du rhume, en permettant d’éviter la transmission par gouttelettes projetées par la toux, précise-t-elle également, et aussi spécialement à un moment ou un nombre croissant de personnes provenant d’autre province, qui seront alors plus à risque d’être atteinte de COVID-19, traverseront nos frontières. »
La Dre Kami Kandola se prononce sur le port du masque aux T.N.-O. :
À l’heure actuelle, l'administratrice en chef de la santé publique convient qu’un sentiment de sécurité particulier peut habiter la population des TNO, bien qu'un état d'urgence sanitaire soit toujours en vigueur dans le territoire.
« En ce moment, avec les restrictions qui sont imposées aux frontières, le public se sent très en sécurité, observe-t-elle. Je vois davantage de personnes âgées porter le masque, mais les gens, en général, auraient besoin de le porter davantage. »