Des tests de dépistages aléatoires et volontaires sont prévus pour l’ensemble de la Côte-Nord et plus particulièrement pour les communautés isolées comme celles de la Basse-Côte-Nord. Une facette de la stratégie du CISSS de la Côte-Nord pour mieux suivre l’évolution de la pandémie dans la région.
Le médecin-conseil du CISSS de la Côte-Nord Richard Fachehoun a promis l’ajout de 133 tests de dépistage supplémentaires sur la Côte-Nord.
Ces tests seront notamment utilisés de façon aléatoire pour dresser un portrait plus fidèle de la situation.
«Le but est de voir la circulation du virus. Nous allons identifier certaines personnes asymptomatiques que l’on va dépister pour voir s’il y a eu de la circulation. (…) Si tout est négatif, c’est correct, mais si on commence à avoir du positif chez les asymptomatiques, ça veut dire qu’il y a de circulation de la maladie», précise le Dr Fachehoun.
Les milieux de travail, écoles et CPE seront ciblés pour ces tests aléatoires, de même que les centres hospitaliers, selon le Dr Fachehoun.
La date du début de ces tests n’a pas été précisée par le CISSS.
Enquête de sérologique
Santé Canada a autorisé le premier test sérologique au Canada, mais sa mise en place n’est pas pour demain. Ce test, réalisé par des prises de sang, permettra d’évaluer le pourcentage de personne touché par la COVID-19. L’analyse en laboratoire des échantillons sanguins permettra de détecter la présence d’anticorps face au coronavirus.
Toutefois le Dr Fachehoun n’avait aucun détail a révélé sur ce projet, sinon que des experts se penchent à trouver la meilleure approche pour lancer cette enquête de séroprévalence.
Selon le quotidien La Presse, au moins un million de ce type de test devrait être analysé au courant des deux prochaines années.