La tendance nationale se confirme: les résidents de Plamondon songent à l'annulation ou ont déjà annulé leur abonnement mensuel à Netflix en vue de la date butoir des nouvelles mesures, le 21 février.
Après cette date, les nomades ou les propriétaires de compte qui partagent leurs abonnements à des gens vivant à l'extérieur de leur foyer ou leur cercle familial perdront presque assurément l'accès au catalogue du géant américain du divertissement. L'entreprise comptait agir envers ce partage, chiffré à une centaine de millions de comptes, en raison des pertes de profits occasionnés par ceux qui ne comptent pas payer les tarifs en constante augmentation.
À Plamondon, comme à l'échelle nationale, une simple majorité des répondants ont soit annulé leur abonnement ou songent encore à le faire. Le deuxième groupe le plus nombreux comprend ceux qui ne partagent pas leur compte à l'extérieur de leur demeure et ne verront donc aucun changement dans les jours à venir. Une minorité des répondants n'ont pas de compte sur la plateforme.
Le mécontentement est palpable sur les réseaux sociaux. Non seulement les membres d'une même famille ne pourront plus se partager un abonnement, mais la procédure suggérée par Netflix pour utiliser son abonnement en déplacement décourage les internautes de poursuivre leur abonnement, sans oublier les tarifs en hausse constante depuis les dernières années.
Avant d'implanter ces changements controversés au Canada, Netflix a testé ses nouvelles fonctionnalités dans de plus petits marchés. L'entreprise y a constaté une baisse, puis une hausse dans ses abonnements actifs.
Vincent Lavoie explique la situation sur les ondes de l'émission De bonne heure sur le piton: