Les professeur.e.s à temps partiel de l’Université d’Ottawa risquent d’être mis en lock-out.
La rentrée approche et le bras de fer entre l’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO) et l'Université d’Ottawa n’est toujours pas réglé. En fait, depuis mercredi, les quelque 2 500 membres de l’APTPUO ne sont plus protégés par les dispositions de la convention collective. Tout porte à croire que l'employeur envisage sérieusement de mettre [leurs] membres en arrêt de travail.
« Nous avons fait tous les efforts nécessaires pour parvenir à une entente pendant nos deux jours de conciliation. Malheureusement, l’employeur a décidé de mettre les professeur.e.s et les étudiant.e.s dans l’incertitude en nous menaçant d’un conflit de travail majeur » explique Robert Johnson, président du comité de négociation et de l’APTPUO.
Bien qu’une des priorité dans les négociations repose sur les salaires et avantages sociaux, l'Association se bat également afin d'améliorer les conditions de travail de ses membres.
L’Association n'accorde pas d’entrevues aux médias, mais Natasha Roy, agente des communications et service aux membres a l’APTPUO, affirme qu'une rencontre est prévue le 28 août avec l’employeur. Un médiateur a été mandaté pour dénouer l’impasse.
La converse de Yasmina Dagry au micro de Jhamesha Milord sur les ondes de CHUO 89,1 FM :